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Date de création :
16.03.2009
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La Région de l’Est en frondeuse

La Région de l’Est en frondeuse

Publié le 28/10/2013 à 20:25 par bernardbangda Tags : roman femme bienvenue message vie background création travail cadre

Investitures au Rdpc

La Région de l’Est en frondeuse

L’image de militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) de l’Est marchant contre les méthodes de leur propre parti politique était encore impensable il y a quelques jours. « Le bastion imprenable du Rdpc », comme l’ont longtemps prétendu les apparatchiks du parti-Etat, vacille. Lasse d’être la risée du pays, l’Est décide de prendre son destin en mains face à ce que le président du Mouvement patriotique (Mp), M. Jean Jacques Ekindi, de passage ici à l’aune de la campagne électorale pour la présidentielle de 2011, avait qualifié « d’injustices pour une Région qui a tout donné au régime en place ». Les méthodes employées lors des investitures des candidats du Rdpc aux différentes élections, surtout aux municipales, ont constitué « la goutte qui a fait déborder le vase des récriminations ». Entre démissions en masse à Ngoyla, pétition à Ndélélé et mémorandum à Bertoua, « Repères » revient sur une semaine chaude qui pourrait marquer l’histoire politique de l’Est et peut-être le retour de l’opposition.

Ngoyla : Contre les tripatouillages d’un colonel

M. Mathurin Meyong, colonel à la retraite, est accusé par les responsables politiques de son arrondissement d’origine d’avoir organisé un hold-up politique pour le compte de son épouse, tête de liste aux municipales de cette localité, chef-lieu de l’arrondissement éponyme situé à environ 250 km au sud-est d’Abang-Mbang, chef-lieu du département du Haut-Nyong, région de l’Est. Il est également soupçonné d’avoir fortement influencé les décisions du président de la commission communale d’investiture locale, M. Jean Pierre Mpinda, ci-devant directeur de la concurrence à l’Agence de régularisation du secteur de l’électricité (Arsel). « Les agissements conjugués de ces deux personnages ont débouché sur la sélection de la liste conduite par Mme Samba épouse Meyong Evelyne. Et ce, alors que MM. Alphonse Bamtol, le maire sortant, et Patrice Pa’ah, les deux autres têtes de listes, l’attendaient pour le consensus voulu par les prescriptions de M. Paul Biya dans sa lettre circulaire du 05 juillet 2013. Un consensus que dame Meyong a refusé se sentant protégé par son époux, vice-président de la commission communale et M. Mpinda » révèle un président de sous-section très remonté. Par ailleurs, souligne une autre source, « Mme Meyong avait usé d’un subterfuge pour confectionner sa liste dans laquelle on retrouve de nombreux chercheurs d’emplois à qui elle a promis du travail après son élection comme maire. Pour ce qui est de la malice employée par l’épouse du colonel à la retraite qui n’a même pas une maison ici au village, sous le prétexte de la création d’un groupe d’initiative commune (Gic), elle a collecté nos pièces officielles qui ont servi à monter sa liste sans notre consentement. Nous sommes alors surpris de voir nos noms sur sa liste pour les municipales sans notre consentement. » Et c’est pour lui signifier leur désapprobation que Mme Rophine Zambéya et M. Venant Pioh ont publiquement démissionné de sa liste. Et alors qu’on la croyait hors course pour avoir une liste incomplète après ces deux défections, Mme Meyong Evelyne a réusi à trouver sur place deux autres personnes dont les dossiers de candidatures ont été complétés à Abong-Mbang au retour de la commission flanquée de la seule tête de liste de Ngoyla. Suffisant pour que le schisme se produise au sein de la section Rdpc du Haut-Nyong Sud-Est de Ngoyla. Près d’une vingtaine de présidents de sous-sections et de comités de base ainsi que des membres des sections des trois organes du parti du flambeau ont remis leurs tabliers à travers des lettres de démissions transmises aux présidents des sections Rdpc, Ofrdpc et Ojrdpc de Ngoyla. « Et c’est la menace des populations locales que ces derniers ont été contraints de rendre compte au président national de leur parti en joignant à leur correspondance les documents attestant de la saignée occasionnée au sein de leurs rangs par les agissements des membres de la commission communale des investitures des candidats aux municipales à Ngoyla.

 

Liste des responsables Rdpc démissionnaires dans la section Haut-Nyong Sud-Est à Ngoyla

1.     Mpono Pierre, président de la sous-section Rdpc Ngoyla Centre A, président de l’association des chefs traditionnels de l’arrondissement de Ngoyla ;

2.     Akameyong Grégoire, président de la sous-section Rdpc de Ngoyla rurale ;

3.     Babot Pasacal Blaise, président de la sous-section Rdpc Ngoyla Nord B et 1er adjoint au maire sortant ;

4.     Zambéya Rophine, présidente de la sous-section Ofrdpc Ngoyla Sud A ;

5.     Atsam Pauline, présidente de la sous-section Ofrdpc de Ngoyla Sud-Ouest B à Ntamb et 2è adjoint au maire sortant ;

6.     Koumdomb Christian, président de la sous-section Ojrdpc de Ngoyla Centre A ;

7.     Mpiyo eugène, vice-président de la sous-section Rdpc Ngoyla Centre A ;

8.     Alampakol Olivier, vice-président de la sous-section Rdpc Ngoyla Sud-Ouest B à Ntamb ;

9.     Messoukayé Innocent, président du comité de base à la sous-section Rdpc de Mballam 2 ;

10. Ndoum Théodore, membre du bureau de la sous-section Rdpc Ngoyla Sud-Ouest B à Ntamb ;

11. Ndjobap Jean Bernard, délégué à l’Education et à la Propagande à la section Rdpc du Haut-Nyong Sud-Est ;

12. Ampéya Pétronille, trésorière du comité de base à la sous-section de Mballam 2.

Ndélélé : Dénonciations des micmacs d’un sénateur

Le début du mandat de sénateur de M. Jean Mboundjo, le maire sortant de la commune de Ndélélé, pourrait être perturbé par des soubresauts de la base militante du parti du flambeau sur place. Et pour cause, le professeur des Collèges d’enseignement général a tenté un passage en force sous forme d’infiltrations des noms de certains de ses proches parents dans la liste que conduit M. Raymond Bossi, son 2ème adjoint. Comme à Ngoyla, la liste consensuelle a été écartée. Plus grave, dans une pétition signée le 13 juillet 2013 adressée au président national du parti du flambeau par le truchement du sous préfet de l’arrondissement de Ndélélé avec copie au secrétaire général de la présidence de la République et à toutes les autorités locales du département de la Kadéy et dont « Repères » a pu prendre connaissance, près de 250 militants de base disent « non à 23 des 25 candidats de la liste Rdpc conduite par M. Raymond Bossi ». Pour les signataires de ce brûlot, « la liste actuelle est une tricherie organisée par le 1er et le 2ème adjoint au maire de la commune et les conseillers sortants. MM. Henri Mboutou et Raymond Bossi, respectivement 1er ont déserté la mairie depuis la convocation du corps électoral. Cette absence volontaire avait pour but de ne pas faciliter l’obtention des extraits de naissance des candidats des autres listes notamment celle de Mme Gbete Jeanne-Lyliane ».

Plus loin, les contestataires révèlent que « dans la liste conduite par le 2è adjoint au maire, on ne retrouve que des membres de la famille du sénateur Jean Mboundjo ». Et de citer quelques cas, notamment MM. Dominique Konga Mba, frère cadet de l’ancien maire, Alexis Gabela, son cousin, et Thomas Kombo, son oncle paternel. Les mêmes dénoncent « l’ajout frauduleux des noms après le passage de la commission communale de certains noms après les délais prescrits tel que celui de Mme Yvette Kellou Moundo ». Pour les militants de la base qui décident de porter leurs récriminations au chef de leur parti politique, « il ne s’agit ni plus ni moins que d’une volonté manifeste de l’exécutif municipal de continuer à contrôler les affaires communales et donc de couvrir les malversations financières perpétrées par ces Messieurs au cours de leur long passage à la tête de la mairie de Ndélélé ». Reste maintenant que la balle est dans le camp de la hiérarchie du Rdpc pour un éventuel arbitrage. « Sinon, nous allons militer en faveur d’un vote à blanc, notre cité ne devant plus être dirigée par les mêmes personnes comme si nous étions dans une monarchie », conclut un enseignant de la localité.

Bertoua : MM. Ndanga Ndinga et Salé démasqués.

background: white;">Les deux sénateurs avaient bien caché leur jeu. Beaucoup qui avaient pensé que MM. Charles Salé et Badel Ndanga Ndinga ne s’associeraient jamais pour faire main basse sur le Lom-et-Djerem se sont trop vite prononcé. Et ont perdu leurs paris. Lors de son passage le 28 juillet 2013 sur les antennes de la chaîne de télévision privée « Canal2 international » dans le cadre de l’émission dominicale « Canal presse », M. Joël Eyango décrivait ces deux comme « les dirigeants de la République du Lom-et-Djerem ». Pour l’ancien chantre du camp Salé, ancien directeur général délégué de la radio privée du toujours président du conseil d’administration de l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé, « ces deux anciens ministres ont décidé d’étrangler le département-phare de la Région de l’Est. Et pour une fois, leurs intérêts se croisent au détriment de ceux des populations locales. » Personne ne pouvait alors soupçonner un seul instant que « le journaliste par effraction », comme il aime à se qualifier, était entrain de passer un message fort aux troupes restées à Bertoua pour une manifestation de grande envergure le lendemain. Et au regard de la mobilisation de ce lundi 29juillet 2013 à Bertoua a surpris plus d’un. L’affaire avait tellement bien montée que le secret a été gardé jusqu’au début de cette marche qui a conduit plus de 200 militants de la base du Rdpc dans les services du gouverneur de la Région de l’Est pour la remise au maître des céans d’une lettre de protestation relative « à la situation troublante, incompréhensive, voir dangereuse vécue lors des investitures aux élections législatives et municipales de septembre 2013 dans le département du Lom et Djerem ». A la tête des contestataires du Lom-et-Djerem, MM. Korondo Mbélé, candidat malheureux aux législatives, Jean Pierre Wapié et Modeste Mbélé, respectivement maires de Bertoua 1er et 2eme  recalés aux municipales. Tous estiment que « les deux sénateurs, Charles Salé et Badel Ndanga Ndinga, ont une fois de plus démontré leur ambition de prendre  en otage le Lom-et-Djerem et de faire du Rdpc leur chasse gardée. Comment comprendre que, étant en mission à l’Ouest et dans l’Adamaoua, les suscités ont joué un rôle troublant en imposant leurs protégés dans les différentes commissions d’une part et, d’autre part dans les différentes listes ? ». Cette dernière version est pourtant balayée d’un revers de la main par les candidats retenus par les commissions communales respectives. Ils brandissent à ce propos les procès-verbaux des débats pour arriver à une liste consensuelle auxquels n’ont pas participé personnellement les maires sortants. Mais pour ces derniers et leurs affidés, « les deux sénateurs ont décidé de mettre hors état de nuire les maires qui ne leur ont pas été fidèles ». Et chacun selon ses critères. Si M. Charles Salé estimait que M. Wapié ne lui avait pas toujours fait allégeance et renié son mentorat, à M. Ndanga Ndinga, soutiennent ses détracteurs, il est reproché « une volonté manifeste d’imposer contre vents et marées la tribu Gbaya à laquelle il appartient et qu’il considère, à tort ou à raison, avoir été longtemps écartée de la vie politique de Bertoua, leur ville ». Dans ce jeu d’intérêts et ce cafouillage, dénoncent les militants dans leur correspondance, « sur les huit maires du département du Lom et Djerem, six ont été disqualifiés avec toutes leurs listes. Par ailleurs, certains membres des commissions se sont retrouvés candidats dans les listes municipales sans avoir démissionné de leur fonctions violant ainsi l’article 4 de la circulaire du 05 juillet. » Notamment, Mme Marie-Claire Yafone, de MM. Richard Messepeng et Nya Isaac à Bertoua 1er, Dimbele Jean Marie et Omer Solla Pitol, à Bertoua 2ème. Par ailleurs, selon M. Korondo Mbélé, le porte-parole des lésés du Rdpc dans le Lom-et-Djerem, « sur la liste des conseillers de Bertoua 1er, 16 candidats sur les 25 conseillers en lice ne sont issus que de deux quartiers de la ville. Une situation inadmissible et contraire à l’esprit de la circulaire du président national du Rdpc qui exige l’équité et l’égalité en tenant compte de toutes les sensibilités sociologiques dans le choix des candidats. » Quant aux législatives, « deux des quatre présentées ont été mises à l’écart alors que celles-là comportaient des grands militants comme Korondo Mbélé qui a rendu d’énormes services au parti et est en plus titulaire d’un diplôme d’excellence en militantisme »,révèle cette lettre qui rappelle que« c’est une dame qui ne sait ni lire, ni écrire sans aucune facture économique et sociale qui a été choisie simplement parce qu’il fallait faire semblant de respecter la notion de genre édictée par la hiérarchie du parti alors qu’en réalité, les deux sénateurs s’étaient passé le mot pour ne pas bousculer M. Kombo Gberi, le vice-président à l’assemblée nationale dans son fief du nord du département, installer M. Bienvenue Tak dans la partie ouest et trouver à tous les prix une femme à Bertoua ». C’est sur les ordres de ces derniers que Mme Clémentine Emama, candidate aux législatives et non moins présidente de la section Ofrdpc du lom-et-Djerem sud à Bertoua, avait d’ailleurs été menacée par M. Kombo qui arguait que « ce sont les élites qui ont demandé que vous vous mettiez de côté parce que vous n’êtes pas une Gbaya ». Pourtant, si l’on s’en tient à ses dernières volontés, M. Salé déclarait dans une interview parue dans un journal local appartenant à un de ses hommes de main que « de ma stature de sénateur, je ne constituerai plus un frein pour certains candidats ». On croyait alors qu’il allait abandonner son ambition déclarée d’il y avait quelques mois de « balayer » tous les responsables qu’il avait placés en 2007. Mais ses vieux démons l’ont rattrapé, lui qui traîne la réputation de ne jamais admettre qu’un de ses filleuls double un mandat électif. Et qu’il a l’art de les choisir parmi…les médiocres.

background: white; text-align: right;">Bernard Bangda