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bernardbangda
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Catégorie :
Blog Politique
Date de création :
16.03.2009
Dernière mise à jour :
16.07.2014
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Derniers commentairescelui qui as ecrit cela devrait mieux se renseigner ce qui est vrai pour certaines societes est faux pour les
Par Anonyme, le 18.01.2019
ecrire votre commentaire... je dirais non par des fauses accusation bien je suis pas à nandongué ni borongo ma
Par ashton , le 23.03.2015
Batouri
Un chef traditionnel s’oppose à M. Emmanuel Bondé
Entre autres, le chef de canton Kako Ngbako reproche à ce membre du gouvernement de n’avoir jamais promu les fils de Batouri.
Sa Majesté Moïse Damboura, a d’autres raisons de se mettre en colère contre le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmindt). Et pour cause, révèle une source proche de la cour, « Emmanuel Bondé avait refusé de le recevoir en novembre 2012 alors que notre chef, qui était envoyé par ses pairs pour la cause, allait le féliciter pour son maintien au gouvernement et surtout sa nomination au poste de ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique ». Alors que, poursuit notre source, « Sa Majesté Damboura avait apporté des provisions à son beau-fils (l’épouse du ministre est originaire de Batouri, ndlr) et élite de la Kadéy ». Malheureusement, malgré les appels au secrétaire particulier du ministre et les assurances qu’il allait être reçu, Moïse Damboura va passer la nuit à la belle étoile à la gare routière de Mvan à Yaoundé. Finalement, ce sont d’autres élites de ce département qui vont s’occuper des frais de séjour du chef de canton. Qui dès son retour, va réunir ses collègues pour leur raconter sa mésaventure. L’ire de ces derniers va se traduire dans un pamphlet envoyé au chef de l’Etat. Dans cette missive, les gardiens de la tradition dénoncent « l’illégitimité de M. Bondé à Batouri et ses manœuvres pour écarter le chef-lieu du département de la Kadéy des instances du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) depuis la mort de M. Philémon Adjibolo. » Dans la même lettre, les chefs traditionnels affirment qu’« aucun fils de Batouri n’a été nommé au Minmindt dont il a la charge en même temps qu’il a manœuvré pour que très peu de nos enfants soient retenus parmi les 25.000 jeunes récemment recrutés dans la Fonction publique où il était avant. »
Autant de récriminations ne pouvaient laisser indifférente la première élite de la Région de l’Est depuis la mort, le 12 juin 2011, de M. Philémon Adjibolo, l’ancien timonier. C’est ainsi qu’en décembre 2012, en marge de la 2ème réunion d’évaluation régionale de la campagne d’appui et d’encadrement des inscriptions biométriques par le Rdpc et dont il est le président de la commission régionale à l’Est, son entourage confirme que « M. Emmanuel Bondé a entrepris de se rapprocher des chefs traditionnels, rédacteurs de la missive évoquée plus haut, présents à Bertoua pour une assemblée générale de leur association ». Un témoin de ces échanges dans un hôtel de la place souffle qu’en réaction au grief d’abandon de Moïse Damboura à Yaoundé, « la partie Bondé a argué que le chef avait choisi un moment où le ministre était occupé à défendre son budget à l’Assemblée nationale comme tous ses collègues ». Par ailleurs, soutiennent nos sources, « il représentait régulièrement l’Etat dans la signature de contrats de partenariat pour l’exploitation minière au Cameroun ». Devant le scepticisme des chefs traditionnels, apprend-on, « la décision est prise de continuer les négociations dans les prochains jours et l’un des princes de la chefferie Ngbako sera désigné pour servir de médiateur ». Sans beaucoup de bonheur. Comme l’indique la suite des évènements à Batouri, le week-end du 19 janvier 2013. Au cours duquel le Minmindt va tenter de reprendre pied dans une situation qui lui échappait depuis sa méprise de novembre 2012 à Yaoundé. Des sources proches des deux parties soutiennent que « c’est accompagné de MM. Jacques Mbangoué, l’ancien secrétaire particulier de M. Adjibolo, et Emmanuel Loumboua, vice-président de la section Rdpc Kadéy-Centre et maire de la commune de Nguélébok, que M. Bondé est allé une première fois rencontrer Sa Majesté Moïse Damboura ». La suite donnée à cette approche est un échec pour le natif de Mbang qui est aussitôt repoussé par le maître des céans qui ne lui laissera même pas le temps de s’exprimer. Pour matérialiser sa maîtrise de la chefferie traditionnelle locale, M. Damboura va appeler ses pairs à boycotter la 3ème réunion d’évaluation régionale de la campagne d’appui et d’encadrement des inscriptions biométriques par le Rdpc le lendemain. Et ce 19 janvier 2013, contrairement aux autres étapes où ils étaient présents, les chefs traditionnels avaient brillé par leur absence. Et le signal émis par Sa Majesté Damboura a l’effet escompté. Puisque dès le lendemain, dimanche 20 janvier 2013, pendant des heures, alors que toutes les délégations avaient déjà quitté Batouri, on apercevait encore le véhicule de fonction de M. Bondé dans la cour du domicile du chef de canton Kako Ngbako situé au centre-ville à côté de l’agence départementale de la Camtel de la Kadéy. Cette fois-ci, souffle un témoin de ces négociations, « le ministre était venu avec son épouse et le chef n’avait pas eu le courage de renvoyer sa fille ». Ce qui n’aura pas beaucoup fait bougé les lignes malgré, soulignent d’autres témoins « les supplications ministérielles ».
Rivalités
Ce qui se passe actuellement dans la Kadéy, et plus précisément à Batouri entre le chef de canton Kaka Ngbako et le Minmindt, amène à questionner l’histoire politique dans ce département de la Région de l’Est. Qui se décline en perpétuelles rivalités entre les fils des différentes entités tribales pour le contrôle de Batouri, son chef-lieu. Une histoire qui présente M. Emmanuel Bondé comme « une pièce de rechange » dans ce combat. Avec la bénédiction parfois des autorités administratives locales. A ce propos, des sources dignes de foi affirment que l’ancien enseignant vacataire au collège Bari, un établissement confessionnel d’enseignement secondaire général de la ville de Batouri doit son entrée en politique à feu Félix Sabal Lecco du temps où ce dernier était préfet de la Kadéy. L’ancien secrétaire d’Etat aux Travaux publics, en gravissant les échelons au sein du régime Biya, a fini par se positionner comme un sérieux rival aux Kako. Notamment face à M. Adjibolo. Ce dernier, empêtré dans les revendications de son personnel à la Chambre d’agriculture, et alors qu’il était encore membre du bureau politique du Rdpc, est évincé du poste de coordonnateur de la campagne électorale du Rdpc pour les municipales et législatives de 2007 par son cadet de Mbang. Après le décès de M. Adjibolo, l’on s’accorde à faire de M. Emmanuel Bondé, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra), son digne successeur dans la Kadéy, leur département d’origine, et par extension dans la Région de l’Est. Comme prémices, on se souvient qu’en l’absence de l’illustre disparu, c’est ce dernier, plus ancien ministre en activité, qui avait présidé la réunion d’évaluation des inscriptions sur les listes électorales par le Rdpc tenue le 11 juin 2011 à Yokadouma. Aujourd’hui, comme pour confirmer un passage de témoin, le Rdpc l’a placé à la tête de sa commission régionale d’appui et d’encadrement de ses militants pour les inscriptions biométriques sur les listes électorales. Mais aujourd’hui, les Kako ne semblent pas avoir oublié la cacophonie qui a entouré l’organisation des obsèques de leur fils Philémon Adjibolo et qu’ils attribuent « au clan Bondé ». La rencontre que souhaitait le chef Ngbako Kako de Batouri à Yaoundé est considérée comme une main tendue que n’a pas pu saisir M. Bondé.
Bernard Bangda, à Batouri