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bernardbangda
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Catégorie :
Blog Politique
Date de création :
16.03.2009
Dernière mise à jour :
16.07.2014

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Bertoua : Deux morts dans un orphelinat catholique.

Bertoua : Deux morts dans un orphelinat catholique.

Publié le 07/08/2009 à 18:12 par bernardbangda
Bertoua :

Deux morts dans un orphelinat catholique.

Les corps de Damzong Daniel, 12 ans, et Biwolé Cédric, 11 ans, ont été retrouvés au petit matin du jeudi 14 mai 2009 sous les décombres des toilettes du foyer Saint Dominique de Mokolo IV.

Ce samedi 16 mai 2009, deux jours après le drame, la cour du foyer Saint Dominique est calme. Seuls quelsques ouvrières, des cuisinières pour la plupart, vaquent à leurs occupations habituelles. Question de s’apprêter à nourrir les 19 enfants restants sur les 21 que comptait encore cet espace avant l’accident qui a emporté Damzong Daniel, 12 ans, et Biwolé Cédric, 11 ans, dans la nuit du 13 au 14 mai 2009. Selon des informations tirées à bonnes sources, ce jeudi 14 mai 2009 au petit matin, c’est l’un des pensionnaires du foyer qui, voulant aller aux toilettes, découvre que celles-ci se sont effondré. S’approchant pour en avoir le cœur net, il entend des gémissements sous les décombres. Ce sont ses cris qui ameutent le reste du foyer qui accourt pour faire le même constat. Le fondateur, le Père Dariuz Godawa, mis au courant, vient à son tour et on peut alors dégager les corps des deux victimes. Le commissariat de sécurité publique du 2ème arrondissement est ensuite appelé pour ses enquêtes. Le commissaire de police Sadjifile Paul est ensuite rejoint par le commissaire de police principal Gousmo Emile du commissariat central et le procureur de la République près les tribunaux de première et de grande instance de Bertoua. A l’arrivée des trois, les corps sont posés à même le sol, l’un à côté de l’autre. Damzong, Daniel, originaire de Mbélé-Mbéké sur l’axe Bertha – Garoua-Boulaye, au moment de sa mort, portait un survêtement de couleur bleue, un tricot multicolore, un pantalon jeans bleu et des baskets alors que Biwolé Cédric, de Mambaya sur le tronçon Bertoua – Deng-Deng, son infortuné compère et chambrier, lui, était vêtu d’un pull-over marron sur un tricot rose avec un pantalon jeans kaki coupé au niveau des genoux ; son corps ne portait aucune chaussure. Ces premiers indices et les commentaires alentour orientent alors les enquêtes vers la thèse qui soutient que « les enfants auraient passé la nuit aux toilettes suite à un ordre donné par le fondateur qui leur reprochait le fait d’avoir maltraité les chiens ». Et la suite de l’enquête préliminaire pourrait corroborer cette version car Mme Maguélé épouse Ndinga Maryam aurait affirmé que « les seuls enfants qui s’occupaient des chiens au foyer étaient Damzong, Daniel, et Biwolé Cédric », en clair les victimes. Celles-ci, selon le médecin requis pour l’occasion, auraient succombées aux « traumatismes crâniens suite aux contusions appuyées du crâne par un bloc de béton ». En effet, tout le bâtiment de 10,7 m de long sur environ 2 m de large qui abrite les cinq pièces servant de toilettes n’auraient pas supporté les effets du temps et des intempéries. Il ne saurait être autrement pour « des travaux réalisés par des manœuvres qui m’assistaient dans la construction de ce foyer et que j’avais dû laisser parce que mon stage était arrivé à terme » a déclaré à l’enquête préliminaire l’Abbé Ndzengue Etoundi David ce 18 mai 2009. Ces manœuvres avaient alors haché le travail en omettant de poser un coffrage perdu comme il est de tradition. De même, à la place des parpaings de 10 non bourrés pour la dalle, ils ont utilisé ceux de 15 bourrés. L’érosion aidant, les murs de support ont fatalement lâché sous le poids de la dalle cette nuit du mercredi 13 au jeudi 14 mai 2009.

Au cours de l’enquête, on note un activisme de la part du sieur Ndinga Achille Aubin, « époux » de la responsable du foyer, Maguélé Maryam, qui a introduit en date du 15 mai 2009 une « demande de liberté sous cautionnement » pour son « épouse » et le fondateur du foyer. Ce dernier, détenteur du billet électronique n°0826915747458, en compagnie de la pensionnaire Assoungat Dangana Jacqueline, billet électronique n°0826915747459, devait prendre le vol SN 0354 par Airbus A330 – 200 de Brussels Airlines. La manœuvre de Ndinga Achille Aubin visait donc à payer la somme d’un million de francs CFA fixée par le commissaire Sadjifile pour permettre à Dariusz Godawa de s’envoler pour la Pologne pour un séjour qui aurait pris fin le 4 juillet 2009…juste pour inscrire Assoungat en faculté de pharmacie. Le foyer Saint-Dominique est une institution créée en 2001 par le Père Dariuz Godawa. Il accueille les enfants de 3 à 15 ans orphelins et ceux issus familles pauvres et des milieux défavorisés dans le but de leur donner un encadrement efficient sur tous les plans. Depuis sa création, les pensionnaires de ce foyer habitaient le presbytère qu’ils ont quitté pour retrouver le site actuel en novembre 2007. La surveillance dans cet endroit n’est pas des plus efficaces si on s’en tient aux informations recueillies. En effet, déclare l’une de nos sources, « un enfant peut aisément sortir de sa chambre et même passer la nuit hors de celle-ci sans que l’on s’en rende compte ». Chose curieuse, cette institution « n’a aucune existence légale et pour seul document de référence qu’un draft des statuts et du règlement intérieur d’une association dénommée « Les enfants for sun ». En parcourant ce document, l’on relève d’abord qu’il est signé de Ndinga Achille Aubin, secrétaire général, en lieux et places du président, Ndjel Teddy, invisible depuis le début de cette affaire ; ensuite, le Père Dariusz Godawa, connu comme fondateur du foyer n’est que « chargé du suivi éducatif » dans cette association. Approché, le Père Dariusz Godawa a refusé de nous recevoir. Toujours est-il que tous les enfants sont revenus au presbytère, près de lui ; officiellement pour « les reconforter et leur permettre de passer ce cap difficile » selon une source proche du prélat alors que du côté des populations, on parle plutôt de « sa volonté de contrôler les enfants afin qu’ils ne disent pas la « vérité, le foyer Saint Dominique, pouvant cacher bien des choses ». Selon les mêmes populations, « les décès du 14 mai 2009 ne seraient que la face visible de l’iceberg ».

Bernard Bangda